De nos jours, les étudiants unissent leurs idées pour résoudre certains des plus grands défis du monde. Les étudiants de l’Université métropolitaine de Toronto ne font pas exception. Avec plus de 48 000 étudiants inscrits, l’université offre un curriculum novateur axé sur l’emploi, avec des programmes couvrant la science, l’ingénierie, la gestion et la technologie. L’université a récemment collaboré avec IBM pour appuyer la recherche en technologie émergente.

Dirigé par le Dr Anatoliy Gruzd, le laboratoire des médias sociaux de l’université, qui fait partie de l’École de gestion Ted Rogers, a récemment lancé une nouvelle initiative de recherche pluriannuelle financée par le Programme des chaires de recherche du Canada pour étudier l’adoption et l’utilisation de technologies de protection de la vie privée et de chaîne de blocs.

La protection des données est un sujet chaud, autant pour les entreprises que pour les consommateurs. Les entreprises s’efforcent de se conformer à l’évolution de la réglementation sur la protection des renseignements personnels, tandis que les consommateurs s’interrogent sur le niveau de sécurité et d’accessibilité de leurs données personnelles et sensibles. Et avec la montée des cyberattaques, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.

Poussée par la méfiance grandissante des consommateurs à l’égard de l’utilisation de leurs renseignements personnels sensibles par des tiers, l’équipe de recherche du laboratoire des médias sociaux a choisi la plateforme LinuxONE d’IBM pour prendre en charge les tests des solutions à code source ouvert en matière de protection des données. Elles comprennent notamment une archive d’élimination de données fournie par les utilisateurs, un réseautage social à chaîne de blocs et des outils distincts de protection de la vie.

« Nous sommes ravis de lancer la recherche sur les nouvelles technologies de protection des données avec la plateforme LinuxONE d’IBM », a déclaré le Dr Anatoliy Gruzd, titulaire de la chaire de recherche du Canada en protection de la vie privée et en préservation des technologies numériques.« En fin de compte, nous espérons que cette recherche aidera à mettre des outils de protection des données à code source ouvert à la disposition des consommateurs qui n’ont peut-être pas les ressources nécessaires pour mettre leurs propres solutions en place. »

En combinant l’expérience d’IBM quant à l’infrastructure sécurisée et l’ouverture du système d’exploitation de Linux, le système formera le noyau d’un nouveau guichet d’innovations sur les données à l’École de gestion Ted Rogers, pour l’étude des technologies de protection des renseignements personnels et leur mise en œuvre au Canada. Une plateforme Linux et Kubernetes hautement évolutive, LinuxONE offre une architecture unique conçue pour satisfaire les besoins des clients des secteurs fortement réglementés.

Au laboratoire des médias sociaux, l’équipe installera sur le serveur et évaluera diverses technologies de chaîne de blocs à code source ouvert, comme Hyperledger Fabric, Subsocial, Steemit, Helios, BigchainDB, Corda, Busy et Moralis.

Alors que les technologies émergentes ouvrent de nouvelles possibilités de solutions en matière de protection des données, la recherche dans ce domaine a le potentiel de bénéficier aux Canadiens et aux organisations, surtout dans les domaines du réseautage social, de l’érudition numérique, des pratiques universitaires, de l’échange de données et, plus largement, dans le domaine de la citoyenneté numérique.

Fadi Atallah, chef principal des associés de marque

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